Jules SCHMERBER et les sociétés de celluloïd en Europe - 1879-1909

 

 

Jules et Charles Schmerber - Brevet d'invention américain - 1880

 

En 1953, dans le nouvel agenda destiné à sa clientèle, la société Nobel Française fait insérer un article consacré au celluloïd. Figurant comme l’une des plus anciennes matières plastiques artificielles, ce secteur d’activité est alors en régression en raison de l’apparition de certaines innovations. Aussi la société met-elle l’accent sur son origine historique : « Une des usines de la Société Nobel Française, encore en activité, a été établie, dès 1875 par les Frères Schmerber, fondateurs de la Compagnie Franco-Américaine devenue par la suite, la Compagnie Française du Celluloïd ».

De fait, l’historiographie traditionnelle présente les frères Schmerber comme élèves de Hyatt, inventeur américain du celluloïd en 1868 et créateurs en 1875 à Stains, de la compagnie Franco-Américaine du celluloïd, future Cie Française du Celluloïd. Toutefois, une étude de la Société Chimique de France indique qu’il n’a pas été possible d’établir de lien direct entre les frères Hyatt et les Schmerber sur le site de Stains. Par ailleurs, la biographie de Jules et Charles Schmerber apparaît difficile à établir en raison d’un défaut de sources documentaires.

Sans aborder la question des origines, un jugement de 1909 permet toutefois de connaître le parcours professionnel de Jules Shmerber. Participant à la création de plusieurs entreprises, cet ingénieur chimiste contribue à la diffusion des techniques du celluloïd en Europe, ainsi qu’en attestent les affaires judiciaires jalonnant son parcours. Par le croisement des sources, cet article a donc pour objet de souligner le rôle des frères Schmerber et notamment celui de Jules Schmerber, dans l’implantation de l’industrie du celluloïd en Europe.

 

Les débuts : la Compagnie Française du Celluloïd

 

Sortie d'usine à la Cie Générale de Chromolithie

dépendant de la Cie française du Celluloïd - Stains - 1905

 

Selon l’historien des sciences Jean-Marie Michel, le celluloïd est né à Albany dans le New Jersey, en 1869, époque à laquelle remonte le premier brevet d’invention. En 1870, les frères John Wesly et Isaiah H. Hyatt, inventeurs américains du celluloïd, déposent un nouveau brevet intitulé « Treating and molding pyroxiline » (US105338). La même année est fondée par leurs soins l’Albany Dental Plate Company, société qui devient en 1872, The Celluloïd Plate Company.

La société finance une nouvelle usine à Newark (New Jersey) puis, le 30 décembre 1875, a lieu la fondation définitive de la Société Française du Celluloïd, siégeant à Paris, 28 rue Saint-Lazare, créée avec l’aide des capitaux américains. Le choix du site de production se fixe sur une usine de produits chimiques située à Stains (92), suivi de son équipement en machines importées d’Amérique par les frères Hyatt[1].

En 1876, la Compagnie française du Celluloïd publie le rapport de l’usine de Stains, imprimé à Paris, sur les presses de la veuve Ethiou-Pérou[2]. L’année suivante, l’entreprise « Morane Jeune » fournit une partie du matériel de l’usine de nitrocellulose de Stains, en complément des équipements apportés contractuellement par la société américaine[3]. « Morane Jeune » est une maison fondée en 1865 par Florentin Morane (1838-1898), constructeur de machines, auquel succède plus tard son fils Lucien Morane, ingénieur des Arts et Manufactures[4], dont il sera reparlé.

En 1878, la Compagnie française du celluloïd, dépose une nouvelle invention brevetée SGDG. Le 1er mai 1879 elle tient une assemblée générale ordinaire et extraordinaire, dont le procès-verbal est édité. Il en est de même pour l’assemblée générale ordinaire tenue le 19 avril 1880, dont le procès-verbal est également publié[5].

Les frères Schmerber et la Compagnie du lithoxyle

De leur côté, les frères Schmerber sont donnés dans l’historiographie classique comme disciples de Hyatt. En tout état de cause, le 17 décembre 1879, Jules et Charles Schmerber, domiciliés à Paterson, (New Jersey) ainsi que Jules A. Arrault, de New-York, déposent un brevet d’invention américain pour une « Machine for Grinding and Mixing Celluloid and Other Plastic Compositions or Substances ». La publication de ce brevet intervient le 29 juin 1880 sous le n° US229477 A.

Dans l’intervalle, entre le dépôt de brevet et sa publication, les trois associés fondent en France la société en commandite Arrault, Schmerber et Cie, connue sous le nom de Compagnie du Lithoxyle. Créée le 3 mars 1880 pour une durée de 16 ans, la société est formée au capital de 200 000 francs dont 150 000 francs à fournir par la commandite[6]. Son siège est fixé 63 rue du Château d’eau à Paris. En 1883, l’usine de lithoxyle des frères Schmerber est localisée à Gravelle Saint Maurice, commune limitrophe de Paris[7]. Le terme de lithoxyle est alors synonyme ou substitutif à celui de celluloïd.

Les frères Schmerber et la Monville Phibrolithoïd Company Ltd

La même année, une autre entreprise est fondée en France. Le 14 novembre 1883 est créée, 3 bd St Martin à Paris, une société en nom collectif par Louis Legrand Hyatt et Henry Sanford Ward, autres négociants originaires des Etats-Unis. La société se rend acquéreur d’une ancienne filature de coton située à Montville près de Rouen, destinée à la fabrication de cols et poignets en celluloïd, dont la mode est alors grandissante. Les nouveaux propriétaires sont autorisés à y fabriquer du celluloïd par arrêté du 11 mars 1884[8].

Le 31 décembre de la même année, la Cie Hyatt et Ward Ltd est enregistrée à Edimbourg, en Ecosse. Le 20 avril 1885, elle devient la Monville Phibrolithoïd Company limited, siégeant toujours à Edimbourg. Parmi les souscripteurs figurent alors les frères Jules et Charles Schmerber, qui ont la charge technique de l’usine de Montville, située dans l’arrondissement de Rouen[9].  

En 1880 et 1885, les frères Schmerber apparaissent donc administrateurs de deux sociétés, dont les établissements sont fondés sur le territoire français. Siégeant à Paris, l’une de ces sociétés possède une usine située à St Maurice à proximité de la capitale, l’autre siégeant en Ecosse, comprend un établissement situé dans le département de Seine-Maritime, au nord de Rouen. La situation serait simple si une convention particulière ne liait Jules Schmerber à la Compagnie Française de Celluloïd, dont l’usine est pour sa part située à Stains, en région parisienne.

Jules Schmerber et la Compagnie française du Celluloïd

Datée du 25 janvier 1883, une convention lie en effet Jules Schmerber à la Compagnie Française du Celluloïd, valant contrat d’exclusivité. La convention stipule notamment que Schmerber ne pourrait jamais faire partie, soit comme associé, actionnaire, gérant, ingénieur ou employé, à un titre quelconque, soit en France, soit en Europe, d’une affaire commerciale ou industrielle s’occupant de la fabrication de produits à base de nitrocellulose[10]. Ce document confirme donc l’existence de liens établis entre l’ingénieur et la société des frères Hyatt.

A une date restant à déterminer et sans aucun doute liée à ses activités connexes, Jules Schmerber dénonce dès lors cette clause de la convention devant les tribunaux. Le 19 juillet 1886, le tribunal de Rouen décide que la convention n’est pas illicite, puisque l’interdiction, limitée à la France et à l’Europe, « n’est absolue ni quant aux lieux, ni quant à l’objet ». Elle laisse en effet à Schmerber « le reste du monde » et particulièrement l’Amérique, son pays d’origine, pour y exercer cette industrie, objet de son brevet[11].

Le 11 janvier 1887, la cour d’appel de Rouen confirme le jugement de première instance, interdisant à Schmerber de s’occuper de nitrocellulose en France et en Europe. Dans ce pays, « la situation de Schmerber, au point de vue commercial et au point de vue louage de services est donc juridiquement déterminée »[12].  Cette décision ne freine toutefois pas les initiatives de Jules Schmerber qui, passant outre la décision française, entame dès lors un périple européen.

Jules Schmerber et la « Deutsche Celluloïd Fabrik »

 


Ernst Mey - Industriel allemand - 1844-1903
 

Vers cette même année 1887, Jules Schmerber fait en effet la connaissance de l’Allemand Ernst Mey (1844-1903), avec lequel il établit des relations amicales. Chef d’entreprise à Paris et à Leipzig, Ernst Mey a débuté la production d’objets en celluloïd en 1884[13]. Schmerber lui fait part de son désir de s’occuper à nouveau de cette matière. Un contrat intervient bientôt entre les deux hommes pour la fabrication à Eilenburg et la vente de produits à base de nitrocellulose (Allemagne). La clause 9 de contrat stipule que Mey est au courant du procès que Schmerber a en France, qu’il se réserve le droit de résilier la convention dans le cas où des ennuis lui seraient créés par suite de cette procédure[14].

De son côté, liée à Jules Schmerber par la convention de 1883, la Cie française du celluloïd transporte alors ses doléances en Allemagne. Elle intente contre ce dernier une action devant le tribunal de Torgau, siège de la juridiction d’Eilenburg. Mais le 9 décembre 1889, un jugement rendu par le tribunal de Torgau autorise Jules Schmerber à s’occuper de nitrocellulose en Allemagne « dans l’intérêt public », infirmant ainsi l’arrêt précédemment rendu  en France par la cour d’appel de Rouen[15].

Forts de la décision de justice allemande, quelques jours plus tard, Mey et Schmerber fondent la « Deutsche Celluloïd Fabrik » dont le siège est à Leipzig (28-12-1889). La convention précédemment établie entre eux continue désormais d’être appliquée par la société allemande. Pour sa part, le 20 janvier 1890, la cour de cassation française confirme le jugement du 11 janvier 1887 rendu contre Schmerber : il demeure interdit à ce dernier de s’occuper de fabrication de celluloïd soit en France soit en Europe[16]. Mais pour Jules Schmerber et Ernst Meyer, cette décision apparaît localement sans conséquences, et la société allemande poursuit son activité.

Le 9 juillet 1894 enfin, intervient une nouvelle convention entre la « Deutsche Celluloïd » et l’ingénieur, renforçant les obligations de ce dernier. Celle-ci stipule que Jules Schmerber ne doit révéler à quiconque, quoi que ce soit concernant l’organisation technique, les procédés industriels et commerciaux de la société allemande, à laquelle il doit consacrer tout son temps, son intelligence et son expérience. Il est convenu une pénalité de 125 000 francs pour chaque constatation de contravention par Schmerber à ses engagements. Le terme de cette nouvelle convention est fixé au 31 décembre 1900[17] mais le chimiste migrateur prend à nouveau d’autres engagements, comme l’atteste la suite de son périple.

Jules Schmerber et la société L’Oyonnithe en France et Angleterre

Dans l’intervalle en effet, des changements industriels se sont produits en France. Le 25 avril 1893, peu de temps avant la nouvelle convention allemande, une assemblée générale a ratifié la cessation volontaire d’activité de l’usine de Montville, située près de Rouen, appartenant à la Monville Phibrolithoïd Company. Pour mémoire, il s’agit de l’usine dont les Schmerber avaient la charge technique en 1885 et dont la société a perduré une décennie[18].

Le 13 mars 1894, un fabricant de peignes d’Oyonnax, Charles Antoine Bernadac, remporte l’adjudication du matériel de l’usine de Montville. Son objectif est alors de faire fabriquer en France, en particulier à Oyonnax, le celluloïd dont la ville et la région Rhône-Alpes s’avèrent de grands centres de consommation. Le 5 février 1895, est fondée par Charles Bernadac, la société anonyme L’Oyonnith ou Oyonnithe. Dans l’attente de la construction d’une fabrique locale, l’usine de Montville est louée par cette société[19].

Quelques années plus tard, le 3 septembre 1899, une convention est passée entre des parties connues : elle concerne le chimiste Charles Bernadac et Morane fils, constructeur de l’usine d’Eilenburg en Allemagne, ainsi que Jules Schmerber, ingénieur-chimiste, précédemment chargé de la partie technique à l’usine de Montville et encore lié à la société allemande du celluloïd[20].

Un mois après cette convention, le 12 octobre 1899, à la suite d’une augmentation de capital, est créée la Société Nouvelle L’Oyonnithe, siégeant à Paris 11 rue Mesplay, au capital de 2,5 millions de francs. L’entreprise dont Charles Bernadac est administrateur délégué, procède alors à l’achat de l’usine normande de Montville, située près de Rouen[21].

Dans le cadre de son expansion, l’Oyonnith crée ensuite une filiale outre-Manche : en 1901 est fondée par Charles Bernadac l’English Celluloïd Company, avec le fabricant Morane, les frères Schmerber et la Deutsche Celluloïd Fabriken de Leipzig. Une usine est établie à cet effet à Port-Talbot, en pays de Galles. Cette affaire commune est toutefois mise en liquidation dès 1905[22]. Dans l’intervalle Jules Schmerber et Lucien Morane déposent en France un brevet intitulé « Nouveau procédé de fabrication rendant le celluloïd incombustible » (3 août 1902), suivi le 8 février 1904 d’un brevet de Jules Schmerber : « Procédé de fabrication d’une masse semblable au celluloïd »[23].

Jules Schmerber contre la Deutsche Celluloïd - 1909

A cette époque, malgré les rapprochements tentés en Grande-Bretagne par ces divers groupes industriels, les relations se tendent entre le chimiste et la société allemande. Selon la Deutsche Celluloïd, dont le fondateur décède en 1903, Bernadac et Morane auraient en effet fait profiter la société française « L’Oyonnith », de tous les renseignements fournis sur la société allemande par l’intermédiaire de Jules Schmerber.

Dans le détail, la société allemande soutient que Schmerber a communiqué des plans de son usine, les brevets lui appartenant, les procédés secrets industriels et commerciaux ; qu’il a ainsi facilité la reconstitution financière et industrielle, la mise sur pied d’une société rivale, L’Oyonnith, dont le siège est en France[24].

En 1904, la Deutsche Celluloïd entame à son tour en France une procédure judiciaire contre Schmerber. Elle adresse aux tribunaux français une demande en paiement de 125 000 francs au titre de clause pénale en ce qui concerne Schmerber et de dommages-intérêts concernant Bernadac et Morane. Le 22 juillet 1907, un jugement condamne Schmerber à payer cette somme, la condamnation étant étendue à Morane et Bernadac[25]. A cette date, la société L’Oyonnithe apparaît toutefois en expansion : en 1907, le site de Montville occupe à lui seul 350 personnes, sans compter les filiales de l’entreprise. Schmerber, Bernadac et Morane font alors opposition au jugement[26].

Rendu le 7 février 1908 par le tribunal de commerce de Rouen, un nouveau jugement est enfin conforté le 3 février 1909 par une décision de la cour de Rouen. La demande de la Deutsche Celluloïd est déclarée irrecevable en France car la convention de 1894 qu’elle a rédigée est en opposition avec l’arrêt de la cour suprême française, dont la société allemande avait connaissance. En outre, celle-ci ne fait pas la preuve que Schmerber s’est rendu coupable des actes reprochés alors qu’il était encore à son service : la convention Bernadac-Morane du 3 septembre 1899 ne suffit pas à établir sa culpabilité.

Dans le détail, Morane, constructeur de la fabrique allemande d’Eilenburg, n’avait en effet pas besoin de l’intervention de Schmerber pour les communiquer à Bernadac, fondateur de L’Oyonnithe en France, puisque aucune interdiction ne lui était imposée. Morane s’est en outre assuré le concours de Schmerber alors que le contrat de ce dernier arrivait à expiration fin décembre 1900, coïncidant avec la fin de la construction de l’usine de la société. Enfin en ce qui concerne les formules chimiques, la formule de la nitrocellulose n’est « nullement un secret industriel ». Aussi en dernier ressort, la France déclare-t-elle irrecevable la demande allemande.

Jules Schmerber contre la Compagnie Française du Celluloïd

Le même jugement statue par ailleurs sur une demande de la Compagnie Française du celluloïd dont le siège est à Paris, et dont la convention établie avec Jules Schermber en 1883 a été depuis longtemps bafouée. Après le jugement de juillet 1907 rendu contre le chimiste, la société tend désormais à intervenir dans l’opposition formée à ce jugement par ce dernier, Bernadac et Morane. Le 22 août 1907, elle demande au tribunal de déclarer recevable la requête de la société allemande contre Schmerber, et de déclarer fondée sa propre demande de condamnation formée conjointement contre cette société et contre Schmerber, pour un montant de 250 000 francs.

Sur ces points, la Cie française du Celluloïd est également déboutée : selon la cour, celle-ci connaissait la convention établie en 1899 entre Mey et Schmerber mais elle n’a jamais inquiété Ernst Mey, l’industriel allemand qui employait Schmerber. Elle aurait dû réserver ses droits envers la Deutsche Celluloïd et ne l’a pas fait. Elle est donc mal fondée de réclamer des dommages intérêts à cette société.

Enfin, le seul point recevable concerne le non-respect du contrat par Schmerber à l’égard de la société française. En ce qui concerne le montant des dommages et intérêts dus par Schmerber à Cie Française du Celluloïd, celui-ci s’en remet habilement à la justice : jugeant exagérée la somme de 250 000 francs demandée par cette société, la cour en réduit le montant à 50 000 francs. Ce jugement de 1909, aux multiples volets, fait dès lors jurisprudence[27].

Les Schmerber et l’arborescence des entreprises

En 1913, Jules Schmerber synthétise ses travaux dans un tableau intitulé : « Notes sur la fabrication du celluloïd », comparatif des diverses techniques d’entreprises où il fut employé[28]. En France survient dans l’entre-deux guerres la fusion de trois entreprises, dont l’Oyonnithe, pour former en 1928 la Cie du Celluloïd-Petitcollin-Oyonnithe. La fermeture de l’usine de Montville intervient pour sa part en 1961, témoignant de la stabilité et de l’adaptation technique du site dont Jules Schmerber fut un pionnier[29].

Au tournant du XXe siècle, ce parcours personnel témoigne donc des pratiques liant les chimistes aux sociétés industrielles qui les emploient. Le procédé consiste en la signature d’une convention valant contrat d’exclusivité, dont le contrôle apparaît en définitive souvent aléatoire. En arrière-plan de ces pratiques, se profile dès lors le jeu fluctuant de la concurrence entre sociétés, dont émerge la complexité des stratégies[30].

Enfin, au-delà des frères Jules et Charles Schmerber se profile la personnalité d’Henri Schmerber, autre personnage dont le lien familial reste à établir. Décédé en 1938, celui-ci siégeait pour sa part à la Société Centrale de Dynamite, fondée par Alfred Nobel un demi-siècle auparavant[31]. La question de l’action individuelle s'élargit donc à celle de l’arborescence des entreprises, dont l’exploration confirme l'intérêt de la problématique.

Edwige Praca

 

SOURCES

Gazette du Palais, 1909, tome 1, cour d’appel de Rouen, 3-2-1909, p. 364-370 et Journal du Droit international privé, jurisprudence, 1911, tome 38.

BIBLIOGRAPHIE

MICHEL Jean-Marie, « La découverte du celluloïd », « Compagnie Française du Celluloïd » et « Les sites industriels » in Contribution à l’histoire industrielle des polymères en France, Société chimique de France.

Société Nobel Française, « Le celluloïd » in Agenda pour la clientèle, 1953.

POUR EN SAVOIR PLUS

PRACA E., Celluloïd - Texte de la Société Nobel Française - 1953


[1] MICHEL Jean-Marie, articles « La découverte du celluloïd », « Compagnie Française du Celluloïd » et « Les sites industriels », in Contribution à l’histoire industrielle des polymères en France, site Internet Société chimique de France.

[2] Bibliothèque du Crédit immobilier.

[3] Société chimique de France.

[4] Les grandes industries modernes et les Centraux. Les Centraux et l’industrie. Centrale Histoire, p.185. Lucien Morane administrateur délégué lors de la transformation de la maison Morane en SA en 1919.

[5] Bibliothèque du Crédit immobilier.

[6] Acte du 3 mars 1880 in Archives commerciales de la France, 7e année n° 23, jeudi 17 mars 1880, p. 362 : sociétés de Paris et de la Seine publiées dans les journaux judiciaires du 14 au 17 mars 1880.

[7] Société chimique de France.

[8] Société chimique de France et Ministère de la Culture et de la Communication, Inventaire général du patrimoine culturel, Notice : Filature de coton Picquot-Deschamps puis usine de celluloïd The Montville Phibrolithoïd Compagny ltd, puis l'Oyonnithe, Sente des Jumelles, Montville, Seine-Maritime, Haute Normandie.

[9] Société chimique de France.

[10] Gazette du Palais, 1909, tome 1, cour d’appel de Rouen, 3-2-1909, p. 364-370 et Journal du Droit international privé, jurisprudence, 1911, tome 38.

[11] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit.

[12] Gazette du Palais et Journal du droit international privé, op.cit.

[13] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit. ; biographie de Ernst Mey sur site Wikipédia Allemagne.

[14] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit. Eilenburg est une située à 20 km de Leipzig.

[15] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit.

[16] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit.

[17] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit.

[18] Société chimique de France.

[19] Société chimique de France.

[20] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit.

[21] Société chimique de France.

[22] Société chimique de France.

[23] Inpi, n°s FR324121 et FR430266.

[24] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit.

[25] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit.

[26] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit., et Société chimique de France ?

[27] Gazette du Palais et Journal du Droit international privé, op.cit.

[28] Revue Le caoutchouc et la gutta-percha, t.X, n°111, 15 mai1913

[29] Société chimique de France op.cit.

[30] Rapprochements Oyonnithe et Deutsche Celluloïd en Angleterre en 1901, puis probable rapprochement entre Deutsche Celluloïd et Société Française du Celluloïd un peu plus tard, contre l’Oyonnithe après 1905.

[31] GALLIOT Armand, 75 ans d’activité d’un holding, La Société Centrale de Dynamite. 1887-1962, Paris, 1963, Henri Schmerber p.50 et 63.